Une psychothérapie psychanalytique peut être recommandée dans les situations suivantes :

 

• Des difficultés ou des échecs qui se répètent dans la vie affective, sociale ou professionnelle

• Des perturbations psychiques comme de l’angoisse, de la dépression, des phobies, des idées obsédantes, des troubles alimentaires, des troubles sexuels…

• Un malaise existentiel persistant et inexpliqué ou des troubles de l’identité personnelle

• Des troubles psychosomatiques (manifestations somatiques de problèmes psychiques)

 

La psychothérapie psychanalytique se distingue d'autres techniques ou thérapies par la reconnaissance de l'inconscient, c'est-à-dire que nous ne sommes pas maîtres en la demeure comme le mentionnait Freud. C'est une cure par la parole, qui utilise la méthode de la libre association et qui permet une traversée singulière, pour descendre en singularité et à ce qu'il y a de plus intime en nous.

Elle permet une approche un peu différente des troubles et une fréquence de séances moins importantes (une séance par semaine, voire deux), qui ont lieu en face-à-face.

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Dans ce cadre-là, mes interventions sont plus nombreuses. J’encourage et j’aide la personne à s'exprimer et verbaliser afin de comprendre les situations dans lesquelles elle est en difficulté. 

L’engagement dans la relation thérapeutique doit être basé sur un sentiment de confiance. 

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La psychothérapie psychanalytique est un moyen de rencontrer une face inconnue de soi et de remettre du mouvement là où tout semble être figé. Elle est l’occasion de revisiter son histoire, d’en élaborer une nouvelle version afin de permettre de « déjouer » et non « rejouer » des scénarios fantasmatiques qui octroient le sentiment d’une condamnation au mal-être et à l’interdiction d’un épanouissement. 

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La psychothérapie psychanalytique est une invitation à l’écoute de son désir, une réconciliation avec sa part mystérieuse et étrangère, une reconnaissance de son altérité, un élan vers sa créativité, tels les voyages en train de Freud, où les paysages défilent. Elle offre une autre vision du monde, et en particulier celui du microcosme et de l’aventure psychanalytique.

Enfin, elle permet une transformation intérieure et un changement profond dont les effets sont durables sur le long terme.

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Oublier un nom, casser un bibelot familier, se tromper de clés, commettre des lapsus, tous ces petits accidents ordinaires doivent s'interpréter comme des manifestations de l'inconscient.Ce dernier travaille sans cesse, infatiguablement. Le rêve est la voie royale d'accès à l'inconscient nous dit Freud. Cette part qui échappe à notre contrôle et qui par ses manifestations, traduit nos désirs.

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"La formule de Freud-là où était, le moi doit être-est entendue d'habitude selon une spatialisation grossière, et la reconquête analytique du ça se réduit en fin de compte à un acte de mirage. L'ego se voit dans un soi qui n'est qu'une dernière aliénation de lui-même, plus perfectionnée seulement que toutes celles qu'il a connu jusque-là.

Non, c'est l'acte de parole qui doit être constituant. Le progrès d'une analyse ne tient pas à l'agrandissement du champ de l'ego, ce n'est pas la reconquête par l'ego de sa frange d'inconnu, c'est un véritable renversement, un déplacement, comme un menuet exécuté entre l'ego et l'id. C'est bien de cela qu'il s'agit, au terme de l'analyse, d'un crépuscule, d'un déclin imaginaire du monde, et même d'une expérience à la limite de la dépersonnalisation. Cest alors que le contingent tombe-L'accidentel, le traumatisme, les accros de l'histoire-Et c'est l'être qui vient alors à se constituer"

Lacan, Séminaire du 09 juin 1954.

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Enfin depuis 2004, seul un professionnel inscrit au Registre National des Psychothérapeutes (via le répertoire Adeli des professionnels de santé) et formé par un organisme agréé, peut se déclarer officiellement psychothérapeute.